Pauvre petite créature que la nature a dépourvu de force et d'ardeur
Qu'un seul léger murmure vous procure un sentiment de peine et de peur
Regardez-moi, tel le roc
Rien ne m'émeut, rien n'me provoque
Et de surcroît, mon nom est roi
Si vous vous réfugiez sous mon aile, vos souffrances ne seraient éternelles
Mais les vôtres se dévoilent au torrent
Le destin, pour vous est aberrant
Cessez de compatir pour moi
Votre pitié est veine alors qu'approche votre trépas
Je peux plier, mais ne romps pas
À défaut de certaines qui, sûrement, invincibles se croient
Vous pouvez bien vous tenir droit sans vous méfier de celle qui, un jour, du mal vous fera
Vous pensez que frêle, je sois
Même si ce n'est du quel l'arrogance vous perdra
Buis Buis
Vous ne savez quelle est la fin de cette histoire pleine de chagrin
Un cri accourt de l'horizon
Fait de vos ôtes, sa direction
Non sans efforts, de tout son corps
Si brute, si fort: roseau se tort
Le cri insiste, le chêne résiste
Souffle persiste, colosse désiste
Celui qui se croyait si fort réside maintenant parmi les morts
Là, est bien pris qui croyait prendre.