OK, Georgio
Max Do, XVIIIème et tout Paris
J'suis pas obligé d'écrire quand j'vais mal, et qu'j'ai le cœur émietté
Comme j'fais qu'ça, là, j'me lâche pour mes reufs endettés
Ceux qu'j'ai pas trop le temps de voir mais qui s'disent
" T'inquiètes Georgio, pense à nous ", qui m'suivent quand ça bouge
Ceux qui seraient fiers que j'connaisse le grand amour
Même si, tomber amoureux m'fait peur en fait
Aucune MC, Anissa est ma seule sœur en vrai
C'est pour la famille, et ceux que je considère comme tels
Qui m'font passer des hivers arc-en-ciel
Qui sourient sans gent-ar, sans rêve
Mes potes me passionnent comme les citations de Marc Aurèle
J'connais les trahisons qui marquent au fer
Font mal comme un barreau d'chaise
Ma routine vu qu'elle existe plus, j'pars en vrille, j'ai pas l'temps d'rire
Vu qu'j'suis déçu par les filles aussitôt qu'elles m'attendrissent
Marre d'offrir des bouquets de chrysanthèmes, avec moi les filles s'emmerdent
J'écris des rimes en scred mais sans elles j'mènerai une vie sans rêve
Alors j'm'abstiens de relation sérieuse, j'préfère lire des livres
Qui méritent des prix, et toi avec ton polar t'peux faire mieux
Vu qu'ma vie ressemble, à un roman noir
J'suis comme les gosses en bas, j'ai confiance qu'en mes potes
Et quand j'déconne, que j'achète des Nikes trop chères
Pour manger c'est Koh Lanta, j't'avoue qu'j'ai pas d'oseille
C'est pour Anatole, Mehdi Dellavez, le p'tit Fayçal
Ceux qui méditent malgré les pires galères, mangent au grec et nique l'Etat
Mes gars sûrs du S-Crew, Crapo, Alfred, Haïtem
Alpha, Doum's, Lomepal, Neslet, Vartan
Victimes des minutes qui défilent, mes cernes détestent mon café en poudre
On traîne entre mecs, j'aurais du me douter qu'ça allait se barrer en couille
On m'a parlé d'études pour s'en sortir, y'a pas qu'une seule issue
Moi j'ai plein d'potes mais j'm'abrite dans la solitude
Laisse-moi regretter mes photos d'gosses
J'fais des cauchemars quand mes potos dorment
Ma chambre de bonne a rendu mes rêves claustrophobes
Ramène la Vodka-Oasis qu'on s'évade
Qu'on parle de plage de Croatie, pas de shlags et gros assis
J'aimerais être considéré comme un adulte
Me faire vouvoyer sans m'la conte-ra mais qu'à des moments précis
Allez, maman, souris, je t'aime malgré mes bêtises de môme
J'étais qu'un être triste de trop, à vivre dans ses foyers Sonacotra
Éduqué par les drames, par les pleurs et les descentes
Envoûté par l'Sheitan, la drogue et tous ces cancres
Ça part dans tous les sens et ma rime n'a pas de prix
En période d'adulescence j'me dis qu'l'enfance est finie
Éduqué par les larmes, par les deuils et les naissances
Envoûté par les flammes, le pétrole et tout l'essence
Ça part dans tout les sens mais la vie n'a pas de prix
Depuis l'adolescence, de ton cercueil t'attends un devis