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Il n'y a que l'océan qui nous sépare, quelques horloges et quelques puits
J'ai subitement perdu mon âme de fêtard, j'suis vieux je fais la gueule depuis
Il fallait inévitable départ, si ça marche pas je reviendrai tant pis
Je rêve de chaleur et de lueur, ma liberté elle est ailleurs
Petit pays, je t'aime beaucoup
Petit pays, je t'aime beaucoup
Pourquoi tu pleures? À bientôt mama, à bientôt mama
Non, n'aies pas peur ça ira là-bas, ça ira là-bas
Non ça me fend le coeur oh mama, coeur oh mama
Woaw, woaw
Yeah, yeah, yeah, yeah
Yeah, yeah, yeah, yeah
Yeah, yeah, yeah, yeah
Yeah, yeah, yeah, yeah
Condamné à partir, on m'a dit que cette année je n'aurai pas le choix
J'ai repoussé l'échéance, j'ai l'impression de m'enfuir
C'est cliché mais c'est vrai je meurs de froid
Ils m'ont beau faire des beaux sourires, mais ne m'ont jamais rappeler pour un toit
Célèbre et nomade, cette nuit dans un fou rire
J'm'endormirai ailleurs encore une fois, je rêve de toi
Petit pays, je t'aime beaucoup
Petit pays, je t'aime beaucoup
Pourquoi tu pleures? À bientôt mama, à bientôt mama
Non, n'aies pas peur ça ira là-bas, ça ira là-bas
Non ça me fend le coeur oh mama, coeur oh mama
(Talk to dem mi daddy)
Partir, par nécessité, ou par amour
Ou pour un enfant, ou pour voir le vaste monde
Te regarder par le hublot, avec tristesse
Le coeur serré, quitter ceux que l'on aime
Pour d'autres cieux, pour d'autres terres
Se consoler un peu, par une espérance, un possible bonheur
Ailleurs, mon pays, ma terre
J'ai enchâssé ton nom dans l'écrin de mon coeur
Et je pleure
Et j'espère aussi, qu'à la faveur de jours meilleurs
Je reviendrai me délecter de tes senteurs, de tes saveurs
De tes beautés insulaires, de la chaleur
De l'exubérance de mon peuple, épidermique et fier
Oui, j'espère