Mes yeux sans bruit, dessinnent le cri,
De mes colères enfouies sous terre,
Je ferme la porte à clé,
je n'ai rien vu passer,
Ni l'ombre de mon passé
ni le trou du passé,
Mon silence déborde
sur ma silhouette en désordre,
Et divulgue tout fort
ce que j'ai mis sous coffre-fort,
Il parle de mon enfance,
Il raconte mon coeur en transe,
Il a trahit ma confiance et délivre ma dernière danse,
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout te dire,
Je reste silencieuse,
Je me fait les mains creuses...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout me dire,
Je vois que dans la ville,
Je file et me défile...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout leur dire,
Je promets au futur,
D'un présent qui perdure...
Quand naît l'envie d'écrire,
Oui l'envie de tout dire,
J'ai le coeur épuisé,
L'encre s'est écoulée...
Quand mon corps s'endort,
J'entends s'élever dehors,
Le vent qui mappelle encore,
Entre des autres feuilles mortes,
Je m'éveille dans le froid,
De mes souvenirs d'autrefois,
Je murmure tout bas,
Que tout va bien, ne t'en fais pas,
Le rouge au loin ce n'est rien,
Ce n'est pas mon regard éteint,
C'est une couleur au hasard,
Dans la nuit noire,
Ce n'est pas l'histoire que je sais,
Dont je tais les moindres faits,
Qui me demande à présent,
De libérer le fruit mourant,
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout te dire,
Je reste silencieuse,
Je me fait les mains creuses...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout me dire,
Je vois que dans la ville,
Je file et me défile...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout leur dire,
Je promets au futur,
D'un présent qui perdure...
Quand naît l'envie d'écrire,
Oui, l'envie de tout dire,
J'ai le coeur épuisé,
L'encre s'est écoulée...
Mmmmmh
Mmmmmh
Mmmmmh
Mmmmmh
Ouuuuuh
Ouuuuuh
Mmmmmh