Nasty - Odezenne

Quand j'me tranche et que j'm'épanche aux lacets,

quand elle se penche et qu'j'prends ses hanches au lasso,

c'est dans la vengeance qu'elle avance,

et tant d'patience qu'elle mène la danse,

en cadence j'y vais, j'y vais,

entre âme de fond, mis long,

j'entame le fond avec ma demi langue,

j'entends des sons sur ses longues ondes,

plus d'shit sous mes ongles,

j'arrondis mes angles,

la mort s'mute et s'évapore,

c'est sa mort (chut), et ses vapeurs,

elle a maquillé l'crime au mascara,

pas d'traces d'homicide sous l'masque,

arrête,

on attend d'la prendre la main dans l'sac,

un flagrant délit après deux verres quand la langue s'délit,

après deux heures sous les draps d'un lit,

scène de crime absurde,

celle d'un lit nocturne,

crème, choux blanc.

voilà qu'il s'empiffre, souffrant,

voilà qu'il renifle tout blanc,

il se souvient des oiseaux qui sifflent au printemps,

et prend l'temps d'fumer son spliff,

jusqu'au teint blanc,

dans les vapeurs de l'alcool,

l'odeur d'un soutif hautain s'dissimule,

mirage trompeur d'un passé trop plein,

quand il s'voile et s'dissimule.

j'ai passé trop d'temps, dans mon passé,

trop d'dents s'y sont cassées,

c'était assez tentant, de s'entasser,

c'est à cet enfant, que j'm'attachais

x2

(c'était assez tentant, c'était assez tentant)