C'est pas à pas sans rien se dire
Comme une maison perd sa couleur
Comme un nuage qui se déchire
Un fil qui casse entre deux coeurs
C'est une excuse au téléphone
Un caillou pris dans le pare-brise
Et même si ce n'est pour personne
C'est un adieu qui se déguise
L'habitude de ne plus te plaire
L'angoisse de retrouver nos nuits
Un jean usé comme l'enfer
Une barbe en guise de mépris
Et si un jour on s'abandonne
Je te conjure de lâcher prise
Faire comme les autres c'est monotone
Et c'est comme ça
Qu'on a perdu connaissance
Et c'est comme ça
Qu'est née mon indifférence
Tout près de toi
Si loin déjà
Le soin de vider son portable pour éviter la vérité
Et devenir insupportable
Pour être sûr d'être quitté
La porte qui claque comme une insulte
Une jupe qui craque comme une bombe
Croire que l'amour n'est qu'une lutte
Et que la vie lui sert de tombe
Masquer sans pitié son visage
Pour ne pas dire qu'on s'est trompé
Qu'on s'est enfermé dans une cage
Où l'amour nous a massacré
Et si un jour on s'empoisonne
Je te conjure de lâcher prise
Faire comme les autres c'est monotone
Et c'est comme ça
Qu'on a perdu connaissance
Et c'est comme ça
Qu'est née mon indifférence
Tout près de toi
Si loin déjà
C'est pas à pas et sans douleur
Le crime de retrouver nos nuits
Une porte qui claque entre deux coeurs
Un adieu en guise de mépris
Et si un jour on se pardonne
Parce qu'être seul est inutile
Faire comme les autres c'est monotone
Et c'est comme ça
Qu'on a perdu connaissance
Et c'est comme ça
Qu'est née mon indifférence
Tout près de toi
Si loin déjà
Et c'est comme ça qu'on a perdu connaissance
Et c'est comme ça qu'on a perdu connaissance